La robotisation s’accélère grâce au COVID-19

un robot collaboratif et un salarié

La robotisation en France a toujours fait débat, avec la crise du COVID-19, le confinement et la distanciation sociale, le gouvernement s’est rendu compte de la nécessité de s’équiper rapidement de robots pour améliorer le rendement des entreprises mais aussi pour améliorer la vie des Français. Depuis le déconfinement, les robots sont utilisés pour désinfecter des lieux, aider la population ou encore pour augmenter le rendement dans les entreprises.

Le COVID-19 augmente le besoin en robots

Dans la société actuelle, il existe des centaines de robots différents pour de multiples utilisations. Avec la crise de la COVID-19 et avec le confinement de plusieurs pays, les entreprises ont stagné et se sont tournées très rapidement vers les robots afin d’effectuer des tâches en toute sécurité.

Autrement, les robots sont encore utilisés pour désinfecter des lieux publics comme des transports publics, des salles d’attente ou des rues. Grâce à leur facilité d’automatisation, ils sont simples à programmer.

Avec cette pandémie sans précédent, la nécessité de robotiser la société a atteint un seuil historique jamais vu auparavant. Que cela soit sous la forme de bras robot, d’androïdes, ou encore de chien robot, les innovations en matière de robotique ne cessent de grandir.

La cobotisation : une innovation pour les entreprises

Le terme de « cobot » est un néologisme entre « robot » et « collaboratif » qui désigne l’ensemble des robots créés pour collaborer avec les hommes. La cobotisation a été créée dans la fin du millénaire précédent mais n’est utilisée que depuis quelques années dans les entreprises. Concrètement, les cobots sont des bras robotisés capables d’effectuer de nombreuses tâches :

  • porter des objets lourds,
  • ramasser un objet,
  • garantir la sécurité dans des actions dangereuses,
  • etc.

Grâce aux avancées technologiques, ce type de robot est capable d’analyser son environnement et de donner des indications à son coéquipier humain. Par ailleurs, ces automates peuvent posséder une intelligence artificielle leur permettant d’accéder au deep-learning.

En bref, le « deep-learning » est une forme d’apprentissage de l’intelligence artificielle qui les poussent à apprendre par elles-mêmes, à l’inverse d’un automate (exemple : le bus autonome Olli) qui ne ferait que répéter l’algorithme pour lequel il a été conçu.

Cette innovation va permettre dans le futur de créer une vraie collaboration et un vrai apprentissage entre l’humain et le robot. Selon de nombreuses études, l’automatisation des entreprises ne devrait pas avoir d’impacts sur l’emploi et devrait même en créer. Contrairement aux idées reçues, les cobots sont là pour collaborer avec les êtres humains et non pour les remplacer.

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