Assurance décès : comment choisir ?

assurance décès

Anticiper les conséquences financières d’un décès permet d’éviter à ses proches des difficultés inattendues. Une assurance décès offre une protection en garantissant le versement d’un capital ou d’une rente aux bénéficiaires désignés. Face à la diversité des offres et aux nombreuses spécificités des contrats, choisir la couverture la plus adaptée nécessite de prendre en compte plusieurs critères. Montant assuré, conditions d’adhésion, exclusions… Plusieurs éléments peuvent influencer la décision et méritent d’être examinés attentivement. Comment choisir son assurance décès ?

Garantir un soutien financier à ses proches

L’assurance décès permet de mettre ses proches à l’abri en cas de disparition prématurée. Elle assure le versement d’un capital ou d’une rente aux bénéficiaires désignés, leur permettant ainsi de faire face aux dépenses du quotidien ou à des charges plus conséquentes.

Si certains dispositifs existent déjà, comme le capital décès versé par la Sécurité sociale ou par l’employeur selon la convention collective applicable, ces sommes restent souvent limitées.

Elles servent principalement à couvrir les premières dépenses liées au décès, sans offrir de sécurité financière à long terme.
Une assurance décès dédiée permet d’aller au-delà de ces aides en garantissant un montant plus adapté aux besoins des proches.

Avant de souscrire un contrat, il convient de définir précisément les objectifs recherchés.

Certains souhaitent garantir un revenu à leur conjoint, en particulier si celui-ci ne travaille pas ou perçoit des revenus modestes.
D’autres anticipent le financement des études de leurs enfants, afin qu’ils puissent poursuivre leur scolarité sans contrainte financière.

Dans certains cas, le contrat permet aussi d’assurer la prise en charge d’un crédit immobilier encore en cours ou d’autres charges importantes qui pourraient peser sur les héritiers.

Le contrat obsèques : la différence avec le contrat décès

Une assurance obsèques est un contrat qui permet de financer à l’avance tout ou partie des frais liés aux funérailles de l’assuré.

Elle peut aussi inclure des prestations d’organisation pour soulager les proches des démarches administratives et logistiques.

Contrairement à l’assurance décès, qui verse un capital aux bénéficiaires désignés afin de leur apporter un soutien financier après le décès de l’assuré, l’assurance obsèques est spécifiquement destinée à couvrir les frais et l’organisation des funérailles, garantissant ainsi que les volontés du souscripteur seront respectées.

Identifier le contrat d’assurance adapté

L’assurance décès peut être souscrite dès l’âge de 18 ans. Passé 50 ans, l’adhésion implique souvent de remplir un questionnaire médical, voire de réaliser un examen de santé lorsque le capital assuré dépasse un certain seuil.

Les assureurs fixent généralement une limite d’âge pour la souscription, souvent située entre 65 et 70 ans.

Différentes formules existent, avec des garanties et des exclusions variables selon les contrats. Dans la plupart des cas, l’assurance décès relève du principe des fonds perdus : si aucun décès ne survient pendant la durée de couverture, les cotisations versées ne sont pas restituées. Deux grandes catégories de contrats sont proposées.

L’assurance décès toutes causes couvre le décès, quelle qu’en soit l’origine, qu’il résulte d’une maladie ou d’un accident.
Certains contrats incluent également une indemnisation en cas de perte totale et irréversible d’autonomie ou prévoient le versement d’un capital si une maladie grave survient.

L’assurance décès accidentel est une formule plus spécifique qui ne couvre que les décès consécutifs à un accident, qu’il soit domestique, de la circulation ou d’une autre nature.

Cette formule présente l’avantage d’être accessible sans questionnaire médical ni examen de santé. Son coût est souvent plus bas que celui d’une assurance décès toutes causes, mais les garanties restent plus limitées.

Dans certains cas, l’assurance décès accidentel peut être souscrite en complément d’une couverture toutes causes.
Lorsque cette option est ajoutée au contrat, elle permet généralement de doubler le montant du capital versé aux bénéficiaires en cas de décès accidentel.

Opter pour un versement en capital ou en rente

Lors de la souscription, le mode de versement constitue un choix déterminant. Selon les contrats, plusieurs options sont possibles :

  • Un capital unique, versé en une seule fois aux bénéficiaires
  • Une rente viagère, garantissant un versement mensuel au conjoint survivant jusqu’à son décès
  • Une rente temporaire, versée pendant une durée déterminée, souvent pour financer l’éducation des enfants mineurs
  • Un versement mixte combinant un capital immédiat pour le conjoint et une rente destinée aux enfants

Ce choix dépend des besoins financiers des proches. Un capital immédiat permet de rembourser rapidement des dettes ou d’investir les fonds, tandis qu’une rente offre un revenu régulier, particulièrement utile pour un conjoint sans ressources ou un foyer monoparental.

Quel que soit le mode de versement retenu, les sommes versées au conjoint ou au partenaire de Pacs sont exonérées d’impôts sur le revenu et de droits de succession.

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